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Pierre Mada (blog de)
18 août 2012

L’édredon rouge – publié le 16 mai 2012 à 04:11

  L’édredon rouge – publié le 16 mai 2012 à  04:11 –. Sagesse, qu’est-ce – rien n’émerge –, ne s’enregistrant ni en décrue ni en répit, la souffrance emporte tout être sur la berge, son flux se refuse de reprendre lit, il rabote même – je résume – depuis tous les sites de rencontres à ma disposition – une femme, ma cousine Cephanie Paris, songe à un – je recherche un homme – un seul homme, Soren Scheine, ce qu’elle garde pour elle et – duquel je n’espère que passion mais qui, depuis, sans être – croit-elle – si loin de moi – a totalement disparu –. Je le trouve – elle le perd, puis, alors que – de nouveau là sans cesse – ce dernier toujours lui échappe –. Enfin –, ne concluant aucunement à son absence – de par son retour possible, je m’ouvre – contre toute logique – à lui grâce à des outils toujours plus perfectifs –. Luttant contre la disparition de ce sexe – j’établis de nouveaux champs de prospections – elle substitue à l’inexistence de cette âme – de ce corps dont je suis éprise – les signes qui, éventuellement, selon des critères qui – la trace que je ne détermine pas par moi-même – qui pourraient, auraient pu appartenir à Soren et – qui s’impose à moi –. L’immédiate
  question que pose Cephanie, à moi, Rouviane, qui suis en train d’écrire « Seule (fictions) » le récit de sa vie, comme éventuellement à quiconque le lit, est le – le retrouverai-je, un jour dans ce lit, mon amoureux ? – le lit, meuble par lequel, autrefois, le héros semble être véritablement passé et, question à laquelle, l’intéressé a déjà répondu lui-même depuis longtemps par – non, c’est définitif –. Souvent, dit-elle – je reste convaincue d’un possible contraire – alors que, de par son entêtement – mais qui est-il, Soren ? –, Cephanie développe ce – je considère – telle une procédure de soins constants – la résolution de ce problème en bonne voie – mais – qui est-il, amant sans dérive, marin sans quille – se demanderait-on à propos de qui, dis-tu ? Heureuse ou manquée, seule certitude l’histoire de ces personnages, raconte bien un désir amoureux – partagé – probable. « Elle me voit

  de loin. Elle vole à ma rencontre. C’est une nuit lumineuse, merveilleuse. Comme il n’en existe qu’une dans une vie. […] Jacques, pardonne-moi de m’être trompée. J’étais aveugle. […] J’ai souffert pour toi mille morts mais c’est toi que j’aime. Ô, Marthe, quelle force fait briller tes yeux d’une telle flamme, illumine ta figure d’un sourire pareil ? Merci de ton amour. […] » –Voix unique de Jacques, enregistrée sur un magnétophone portable et diffusée depuis celui-ci, alors que, simultanément, le récitant – personnage d’artiste peintre, jeune – de trois-quarts dos à la caméra, exécute une toile de moyen format qu’il a, au préalable, couchée à même le sol de son atelier – scène finale de ‘Quatre nuits d’un rêveur’, film de Robert Bresson pour le frontispice
  de « Seule (fictions) » – Idylle de fosse iliaque –. Pierre, je vous joins, sans pour autant obliger, cet – Avis sur écriture – que vous destinerez à tout éditeur dès lors que vous
  l’estimez opportun – Que de la démesure

  du désir (telles des fictions), cette invraisemblance envers l’aimé – agissant ici – se dessinent, en creux, quelques larmes de rire et de souffrance d’où – de fosse iliaque – elles jaillissent. Qu’elle propose en place de sentiments, conservés sous bonne garde, en soi et pour cet autre, quelques lectures en partage. Cet autre qui
  passe, remontant la rue, sur le trottoir d’en face et qui, marchant à côté de son vélo, transporte, acalifourchonné, à même le cadre, un édredon rouge. « Seule
 
  (fictions) », traitant d’un désarroi probable – implicite dans les fissures comme énoncées par ce titre –, pourquoi un sous-titre et pourquoi avoir choisi – de fosse iliaque –, terme d‘origine médical et compris, dans ces lignes, comme eaux troubles voire, siège des passions – plutôt qu’ « abysse » – permettant, qui sait, la perspective prometteuse d’une « abysséide » en vers, avec promesse de s’engloutir dans une « vraie Ilion » (Troie) – feint-on, en préambule, de s’interroger ? –. Par le seul

  outillage d’un récit, à s’enquérir des – passions – et en ce qui concerne cette dernière image « abysse », une telle immersion suppose qu’à une profondeur somme toute proche de la surface des océans, le projet ayant dans sa trajectoire à traverser la thermocline – environ 200 mètres sous le niveau zéro –, cela revient, pour la narration comme pour nombre d’espèces marines, à franchir un bouclier thermique qui lui serait fatal. Du même coup, le champ de l’écriture, à la différence de l’océanographie qui dispose d’une assistance technologique de premier ordre, ne se trouverait-il pas restreint à quelques arpents de mer viables, seulement ? Quelques hauts fonds, accessibles à tout baigneur, n’autorisant qu’une exploration superficielle du monde marin ? À quoi se réduirait-il, autre, que bras de mer déjà répertoriés ? Qu’en retiendrait-on de plus qui ne serait amplement cartographié, de quoi nous informerait-il que nul n’aurait déjà appris par cœur, comparés aux onze milles mètres de profondeur restant à parcourir pour atteindre, plus accessible encore que l’iliaque, en Fosse des Mariannes, le plancher de la croûte terrestre ? Au lieu de

  l’obscurité subaquatique, se dirigerait-on vers l’espace, son infiniment lointain,  qu’adviendrait-il aux passions et, surtout, des perceptions que l’on s’en fait ? C’est à un enseignant en Littérature comparée, de mes connaissances, à qui, durant l’écriture de « Seule (fictions) », j’écrivis – afin d’éclairer le sens donné au terme – Fosse iliaque –, utilisé en sous-titre, il convient certainement de lui juxtaposer celui de ‘Éloge de la lumière’ selon le titre attribué par Emilio Grossmán à son documentaire daté de 2010. L’un, le cosmos, d’après ce que vous m’en dites pour le film, ne complèterait-il pas l’autre, en miroir, la – fosse – de mon texte, sachant qu’inversement, le second, le récit de « Seule (fictions) » n’apportera rien, je crois, de pertinent au sujet qui vous occupe dans le premier soit, retrouver – les traces d’un passé effacé par l’œuvre du bourreau ? – Sauf à définir, avec la lentille la plus appropriée possible, les souffrances que, de mêmes, film et écriture évoquent. Moins expulsé

  délibérément dans les confins que toutes victimes de l’arbitraire, le personnage de Soren Scheine, autour de qui gravite « Seule (fictions) », évolue, tout pareillement aux prospecteurs de Grossmán, dans un ordinaire devenu désertique, un extrêmement quelconque dans lequel il se produit comme errant à lui-même –.J’avançai à ce professeur avec qui je suis en contact par son blog littéraire –, lorsque – vous dîtes – parlant d’une œuvre en sa possession et signée par la plasticienne Claire-Marie Pietra, elle a – besoin de beaucoup d'espace pour rayonner – j’en déduis, puisque vous l’avez remisée dans votre grenier, que vous saisissez l’enjeu esthétique de cet objet. Je veux dire, l’enjeu – lumière – qui s’y trouve, de fait,
  inclus – pourquoi, Pierre, m’a-t-il répondu – je ne peux pas poursuivre une réflexion avec vous. À cela plusieurs raisons – je poursuivis – la scénographie de la lumière, étant pour cette artiste comme pour le cinéaste sur lequel nous nous entretenions, en quelque sorte, au service de son véritable sujet et confondue avec celui-ci – quand nos messages se croisent – mes conditions de travail sont devenues telles, ces derniers mois, notamment avec l’arrivée de très courtes peine, dans le bâtiment où je travaille, que ce que je fais a perdu peu à peu sens – sur murs ou sur écrans. Nus. Suspendues dans une lumière choisie et, sans contrainte ni limite, ces œuvres flottent avec obstination telles poussières interstellaires, percutées comme elles le sont par quelque photon et qui, par le truchement d’une caméra, se révèlent dans nos mémoires depuis les ‘Very Large Telescope’ du désert d’Atacama, Chili – je suis atterré, je ne parviens plus à concevoir quoi que ce soit – j’argumentai

  par – à propos de votre tout premier « moi, ce film, m’a ému », s’il a participé à ne renvoyer rien de mon propre travail et – et je me sens misérable –, tout en lui conférant des correspondances, des prolongements, il l’a enrichi. Échange précieux, non – je suis las de tenter de communiquer avec vous. Vous-vous écrivez à vous-même. Et vous rendez-vous compte à quel point vous êtes cassante ? Je ne crois pas. Il me semble que vous avez la conviction de comprendre ce que l’on écrit dès le premier mot, quand vous ne faites qu’interpréter la suite. C’est blessant à la longue. Ainsi, passons sur votre façon d’ironiser à propos de mon grenier et de ce que j’y remise. Lorsqu’en revanche j’évoque votre texte de présentation, que je trouve ennuyeux et confus, j’ai constamment en tête, dans ma tête où vous n’êtes pas, votre résumé qui dit, si mon souvenir est juste « … feint-on, en préambule, de s’interroger … ». La feinte ne situe rien et la fuite laisse le lecteur perplexe, irrité. Dorénavant plus aucune arche miraculeuse ne sauve du désastre. Or, littéralement vous sombrez, vous n’expliquez que trop votre incapacité d’écrire, or en préambule on s’en fiche, on veut être subjugué ! Or, ne

   s’assimilant ni à une sonde spatiale ni à un bathyscaphe et plutôt qu’à l’image traditionnelle des lacets serpentiformes, propre aux reptations intestines mais, aussi, craignant plus que tout la dissolution dans les limbes et alors que la météo s’oriente désormais vers les canicules, l’écriture – comme modèle de mouvements plus spécifique semble-t-il au monde subaérien dans lequel se déplacent les acteurs de votre récit –, se réfère volontiers à celui du ruban – scintillant, hésitant, pelliculaire – au tracé sans but apparent et qu’on assimilerait volontiers à de l’étourderie ou à de l’ivresse, pire, à de la froideur, au mieux, à de l’indifférence. À une lamelle, enfin, comparable à celle que déposerait un gastéropode, sur une paroi aride « Seule », en quête de substance vitale : une laitue fraîche –. Pourquoi Pierre, contre toute attente, Gérard R. préfaça – l’écriture de  « Seule

  (fictions) », réalisant une échappée – en fosse iliaque – dans une passion amoureuse, ne donnera d’autre preuve de l’existence de ces personnages et du réel des sentiments qu’ils ont partagé que seulement la trace qu’elle nous en laisse lire. Cephanie, Soren, Rouviane existe-t-on, s’interroge le lecteur, quels liens ou quels déliés nous unissent, scrute-t-il ? Pas de certitude pour et sur personne, pas plus que nous ne saurions exiger de l’escargot et la salade, disparus depuis l’on ne sait quand, qu’ils prouvent l’authenticité de leur relation en dehors du tracé qu’ils en laissent voir à la curiosité du promeneur. Les encyclopédies
 
  confirment que la marche en avant et en sens unique de l'escargot provient d’un gigantesque muscle dont il est, pour l’essentiel, constitué et qui, alternativement, s’étire et se contracte. Que la bave, issue de glandes contenues dans ce pied, lui permet à la fois d'avancer plus facilement en glissant sur la plupart des difficultés et de se fixer, par effet ventouse, à la verticale sur certaines parois. Que ce suintement, appelé ‘mucus’, sert aussi à l'escargot à se débarrasser de certaines substances, comme les métaux lourds, et que cette sécrétion visqueuse entre aussi dans la composition de la coquille. Que le mucus, encore lui, d’une consistance épaisse, se durcit et sèche au contact de l'air en laissant une traînée brillante à la lumière. Des mesures précisent aussi, cœur de publications scientifiques, qu'un escargot turc adulte avance d'un millimètre par seconde, soit, étendues à la minute, le gluant parcourt donc durant cette période six centimètres. Turque ou indienne, minimisons tout particularisme, l’écriture étant, elle, assistée d’Internet, sa vitesse de croisière paraît plus vertigineuse que celle de l’escargot dûment, millimétrée. Illusion ! Car son évolution, faite de méandres, s’assimile paradoxalement à un processus tout aussi minutieux et progressif comme celui, à l’instant même, que vient d’exécuter sous nos yeux, mais non sans facétie, la silhouette d’un bourgogne qui, toutes antennes dehors, s’étirant, déplaçant et confondant sa coquille avec celle d’un énorme coussin perché sur une bicyclette, réussit une superposition parfaite avec les contours de cet assemblage hétéroclite ! Et conformément à la ressemblance entre ce lien, pourtant irrévocable, salade - escargot et le tracé ébranlé qu’il en laisse – l’écriture, comprise comme cheminement, étant à tous égards, assimilable par le – l’observateur – aux détours, au sinueux, au tremblant –, il en ira à l’identique pour l’objectif que se fixe « Seule (fictions) » ; alors que parfaitement identifié – saisir (se nourrir de) quelque réalité de personnages pris dans un certain monde –, les – déambulations vers – , qu’elle en donne à lire, prennent un aspect aussi insaisissable que les personnages déconcerteront par la relation qu’ils semblent eux aussi, comme le petit-gris oublieux et tâtonnant, ne pas entretenir, en apparence, avec leurs propres désirs. Les outils […]

  Les outils de navigation – affirme-t-il, Pierre – dont dispose le récit, pour atteindre ce réel, faits, en grande partie, de signes mobiles, formes fluctuantes, informations trompeuses, donnent ordinairement à penser que les amours n’atteignent que rarement une plénitude, que les passions manquent souvent leur promesse et que leur succès n’est pas plus garanti qu’un  pari sur le bonheur. Sensation d’échec encore plus pernicieuse, quant à ce récit, où les désirs – que celui-ci laisse entendre comme appartenant au personnage de Soren Scheine – donnent d’eux-mêmes l’impression d’être totalement, inéluctablement disjoints d’avec les actes pensées paroles – selon l’apparence qu’intimement l’on se fait – d’un amoureux. Ce
  récit, où le discours que celui-ci produit sur le passé du personnage, comme à propos de son présent, semble si entaché de semi vérités, d’approximations, de masques et d’écrans, de contraintes entretenues envers ce qui s’apparenterait pour beaucoup à des vérités, à des évidences. Où les motivations immédiates, comme dans un proche avenir, ne se concrétiseront jamais, pour le héros, sans avoir à s’accompagner d’un dépassement inconsidéré de sa propre personne. Où, ce qui pour la plupart d’entre nous, relève du fait aussi naturel d’aimer, jouer, chanter, discuter, s’attendrir, s’oublier, s’endormir même, etc., pour lui, telle une incongruité, ces gestes, ces sentiments, ces plaisirs aussi, les plus légitimes du quotidien comme les plus complexes ou subtils résultent d’exploits engagés à chaque instant contre lui seul et contre son entourage. Où, en fin de compte, son existence, vécue dans un tel inconfort, fruit de tels efforts de volonté, entretient l’idée que, lors de combats, gagnés comme perdus mais tous livrés contre une certaine idée du ‘vrai’, se définit quelque chose qui ne se nommerait pas sans une certaine crainte : l’absence de soi à soi-même. En début de récit – mais Gérard,

jamais ne cessait ses – je ne vois pas l’intérêt de votre texte pour les détenues, et pour ma part, je ne me vois pas l’introduire auprès d’elles. Pour le chef de Pôle santé – c’est du charabia –, aussi je lui ai donné mon avis, à savoir qu’il s’agit d’authentique littérature comprenant une faiblesse quant à la tension narrative, mais il semble que cela soit compensé par la qualité poétique et émotionnelle – rires, sentiments, désirs amoureux etc. – et je crois – quel chanceux – lui avoir donné le désir d’une relecture attentive. Si j’ose ! –. En vérité le récit,
 
  et point de référence récurrente, un homme, se trouve bien, remontant à pied une rue, à côté de son vélo sur lequel il transporte, à cheval entre la selle et le guidon et à même le cadre, un édredon de couleur rouge. Rouge lie-de-vin. Volumineux et rouge comme ceux que recouvrent encore aujourd’hui quelques lits des provinces françaises. Satiné et, pour l’heure, comme paraissant neuf, le voilà véhiculé à bicyclette dans une rue de Paris – je vous ai trouvée
  excessivement gonflée de me demander de soutenir ce projet en différant sans cesse l’envoi du texte. Sa lecture m’a demandé un effort afin de parvenir à dégager la langue, sa musique particulière, ses hachures narratives qui prennent beaucoup plus de place qu’une ligne claire et qui sont, pour moi qui suis par nature auditeur – je crois que je lis comme un musicien déchiffre –, perturbatrices. Chère Rouviane, peut-être, je dis
  bien peut-être, devriez-vous prendre contact directement avec ce directeur de service et, défendant votre projet à l’aide de mon texte introductif, pourrait-il s’y intéresser, en particulier s’il lui semble audacieux et innovant. Nous travaillons depuis un certain temps ensemble, si bien que je crois pouvoir avancer que vous échangerez assez facilement. Quant à vous faire venir sur place ! Je vous souhaite

  bonne chance –. Présente dans la boutique de jouets, miniatures et jeux vidéo qui fait face à cette scène qu’elle suit du regard depuis l’arrière de sa vitrine, Cephanie s’interroge, et Soren ayant tourné à l’angle de la rue, ma cousine prolonge sa méditation, comme en un déplacement latéral – glissement perpétuel – sur le sens que recouvre le sourire de Soren. Ses lèvres survolent, caracolent, oserait-on dire, par-dessus ce moyen de transport inopiné pour duvet d’oies. Alors que Cephanie peine de moins en moins à imaginer tout ce qu’accumulé, Soren soumet ou dérobe à lui-même, par souci d’autorégulation, réflexe de rétrocontrôle comme d’autopunition pour, en fin de compte, ne parvenir, que très imparfaitement, à ne laisser paraître, autant à lui-même qu’à Cephanie et ainsi qu’à tout autre, comme cohérente sa propre existence. Ce qu’elle est également ! Que l’on excuse
 
  Cephanie qui, au lieu d’adopter une attitude de conciliation et d’apaisement  – sa ténacité perçue pour beaucoup comme résultant d’une méprise probablement due à ses origines lointaines (indo-africaines) – s’arc-boute, se contrecarre et finit par s’octroyer une proximité de vue avec les analyses de cet autre historien concernant la soi-disant « indicibilité » de certain fait. Théorie – affirme le savant – où « concevoir et attribuer un caractère ineffable à un acte – monstrueusement – humain » équivaut à s’anéantir, une fois pour toute, dans le projet même du tortionnaire qui prévoit, lui, que de son crime il ne soit, en l’absence de preuves, en rien possible de n’en dire jamais quelque chose. Là non plus – au risque de contrarier une fois encore Gérard – ne se situe la cible à proprement parler de « Seule (fictions) » mais cette hypothèse, quoique hors sujet, permet de mieux percevoir combien l’amoureuse ne cède en rien quant à sa détermination. En effet, aucun criminel d’aucun ordre ne s’acharne contre Soren. D’autant que lui-même ne semble nullement responsable de la déconvenue qui l’affecte. En effet, oui, Soren revendique seulement sous couvert juridique de son ex-magistrate de mère, le droit d’oubli définitif. Selon
  Cephanie, il en va tout autrement – puisque Soren, argue-t-elle, a brillé d’une lueur ! Et reprenant les propos tenus avec mon correspondant d’alors où je concluais momentanément – j’avoue que rien ne me plait davantage lorsque, autant par effort et suites d’effets dus à la suppuration de mes propres doutes que mise en évidence par ces derniers, s’échappant comme d’un grenier – d’une escargotière pour n’indisposer personne en particuliers – où, s’étant par inadvertance reléguée, la langue du récit se soustrait à l’autorité de quelque lègue littéraire, quelqu’il soit. Voilà qu’

  aujourd’hui j’observe que, sous l’aspect d’un édredon rouge mis en circulation, tour à tour considérée en fugue, puis comme en situation de résistance, c’est cette équipée, comme échappée de la cavité pelvienne, qu’imagine et raconte les lignes de ce ruban-ci. Mais lorsque l’on apprend que, pour décor, une grande part de l’intrigue se déroule sur ‘i.m-aime.com’, un site de rencontre, l’on s’explique mieux, que pour débuter ce récit une annonce soit postée sur ce mur-là –

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Commentaires
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  • Histoire et personnages-ci racontent bien un désir amoureux – partagé -. Probable, pourrait-il en être dit, un jour prochain, alors que – Oh, Monsieur, vous revoilà. Entrez. Je crois que, si vous n’étiez mon client, vous pourriez bien - correspondre -.
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